| | | par Oli le 27/03/2003
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| Entre pop rock et variété, le choix de Leopold n'est pas vraiment arrêté, cet album éponyme contient un petit côté variét', avec pour le plus "gênant", ces effets de fading qui terminent la plupart des titres, comme si aucune outro digne de ce nom ne pouvait les conclure. On garde donc la même idée rythmique et on baisse le son au mixage, ça fait propre mais ça ne fait pas très "vrai"... Tant pis, tant pis aussi pour "Ne m'attendez pas" et son surplus de piano "à la Obispo", dommage aussi pour le grandiloquent "Le bal de parapluie" et son renfort de violons stériles, le seul titre vraiment peu supportable sur l'album. On passera aussi rapidement la fin de l'album et son acoustico-sentimentalo-pop "J'ai tant rêvé de toi", ou le plus osé (car parlé) "Dis-le moi plus fort", on aurait préféré terminer l'écoute du disque avec un peu plus de pêche car ce disque est absolument génial dans l'intégralité de sa "première partie". En effet, les cinq premières plages sont fantastiques, Leopold donne alors dans le pop rock bien écrit, bien pensé, très travaillé et donc bien arrangé. Ca commence avec le titre imparable qu'est "Mars", impossible de ne pas fredonner les paroles (bien ficelées) et de résister au rythme. Un "Angélique" très rythmé continue dans la même veine avec toujours des jeux de mots délicats ("J'ai ton visage Angélique / Tes idées démoniaques"). Suivent deux titres plus pop : un "Et alors ?" avec quelques churs bien placés et le premier single "C'était bien", un morceau empli de nostalgie et de douceur, loin de tomber dans le gouffre "c'était mieux avant" (reviens Francis, on t'aime quand même !). Bref, jusque "Copie blanche" et sa riche instrumentation, l'album est excellent, après, il a quelques sursauts variétoches, mais rien que pour "Mars", ce disque tourne dans ma tête...
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