| | | par Sophie Chambon le 30/09/2001
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| Ils sont trois : Larry Coryell , guitare et vocaux avec Julie Coryell en contrepoint, Mervin Bronson (basse) et Harry Wilkinson (batterie) à jouer cinq compositions assez longues, saisies sur le vif de la scène. Quatre mois auparavant disparaissait Jimi Hendrix, l'ombre tutélaire qui plane sur tout le disque. Le premier morceau "The opening" plutôt lent avec une ligne rythmique répétitivement obsédante, laisse les effets multiples de la guitare s'exprimer jusqu'à l'utilisation de la wah-wah qui reviendra aussi dans d'autres titres. Dans cet album s'exprime véritablement un guitariste majeur, plus lucide encore que virtuose ! Tous ses solos sont de la pure explosion, extrapolation (clin d'oeil à John Mc Laughlin ? ) avec une richesse de sons et de timbres, qui se mêlent et s'enchaînent en une suite de prises très inspirées "Entardecendo en saudade" de Chick Corea et "Can you follow ?" de Jack Bruce sont deux reprises particulièrement brillantes, prétexte à inventions et à une jouissive communication. Un live aussi intensément précis que les enregistrements en studio : purement idéal ! Juste quelques mois après cet enregistrement au festival de Jazz de Nice, on retrouvait Larry Coryell en compagnie de Jack Bruce et Mitch Mitchell. La boucle était bouclée. |
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