| | | par Francois Branchon le 12/04/2009
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| Kevin Bowe (prononcez Bowie) originaire de Minneapolis est surtout connu comme auteur-compositeur (sa chanson "Riverside" pour Kenny Wayne Shepherd connaît d'emblée le hit américain, lui ouvrant les portes des Leo Kottke, Robben Ford, The Rembrandts, Peter Case, Lynyrd Skynyrd, Chuck Prophet, Three Dog Night, Delbert McClinton parmi tant d'autres), en 2005 il sera même le lead guitariste de Paul Westerberg. Mais rien ne vaut la scène et ses feux de rampe. Avec quelques amis, suite à une invitation au festival SXWX, il décide en 2004 de tenter l’aventure et fonde les Okemah Prophets. Le bon accueil réservé à ses compos prolonge l’aventure jusque cet album.
Kevin Bowe fait de l'americana, du folk-rock, plus rock que folk. C’est électrique et carré, un peu Spingsteenien et surtout Steven van Zandtien, assez souvent typé 70’s, avec des riffs très Stoniens (on pense parfois au meilleur de Mick Taylor, celui de "Get yer ya ya’s out”). Les guitares sont en avant, mais on n'oublie pas en route mandoline, banjo ou violon (fiddle). Et ça accroche plutôt bien, car le bonhomme a le savoir-faire du compositeur efficace. Le ton monte d'un cran lorsque se pointe un fou furieux de la slide en tout genre (slide guitare, lap steel), le Martien nommé Andy Dee, qui amène ses solos dans les nuages à la vitesse d’un supersonique.
Bref, un album dont l'originalité ne casse pas trois pattes à un canard, un air de déjà entendu évident et typiquement américain, mais tout de même agréable et qui donne la pêche. |
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