Pop Rock | |  1980 | | Album Original | | Un CD NMC / Import 2002 |
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| | | par Yves Canevet le 24/11/2002
| Morceaux qui Tuent
The eternal
Heart and soul
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| Complete breakdown of bloody everything résume sur les notes de la pochette les conditions techniques apocalyptiques du concert de Preston, qui présente plus qu'un intérêt strictement documentaire. Il restitue l'atmosphère d'un concert de Joy Division - c'est déjà beaucoup - et permet de réécouter à nouveaux frais la grandiose face B de "Closer". Les versions présentées ici sont au moins aussi enveloppantes que sur l'album. "Twenty four hours" articule les pleins et les déliés, "The eternal" déploie magnifiquement son introduction et ouvre la marche funèbre ("Procession moves on, the shouting is over / Praise to the glory of loved ones now gone"), "Heart and soul" progresse autour du chant déformé de Ian Curtis, qui conclut sur "I think everything's falling apart", s'adressant à l'ingénieur du son, à mois que ce ne soit au public. Sa voix se fait plus proche que jamais. Le décalage par rapport aux BBC sessions est d'emblée frappant : elles paraissent bien lisses au regard de ce concert au son sale, métallique et plus sombre que jamais. "Transmission" fait quasiment figure de réjouissance, tandis que "She's lost control" garde sa puissance évocatrice quasi-intacte malgré la mauvaise qualité de l'enregistrement. La batterie hypnotique s'enroule autour de l'auditeur. La guitare-hachoir découpe la chanson en tranches fines. Si Joy Division fait désormais référence, le groupe est beaucoup plus souvent cité que réellement écouté. Raison de plus pour prêter attention à ce concert probablement ordinaire d'un groupe extraordinaire.
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