On sait les Anglais curieux depuis
quelques années de la pop française, et on leur sait gré de
s'intéresser à Françoise Hardy, Jean-Claude Vannier, Gainsbourg et
pourquoi pas Sœur Sourire, autant d'artistes-créateurs qui n'ont
pas d'équivalent chez eux.
Mais il semble leur manquer
discernement ou lucidité lorsqu'ils s'attaquent à l'archétype du
chanteur qui n'a jamais rien crée, écrit ou composé, stakhanoviste
du copié-traduit-collé du hit-parade américain.
Les deux
premières années du chanteur sont ici concernées, appelées par
ici "les années Vogue", 1960 et 61, compilées en 20
titres et portées par le tube "Souvenirs souvenirs",
traduction du "Souvenirs" de Cy Coben.