Pop Rock | | 1980 | Album Original | Un CD EMI 2002 |
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| | | par Francois Branchon le 23/01/2002
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| Dernier album de John Lennon, phagocyté par la future veuve noire. A boire et à manger. De bonnes chansons, à la lecture des crédits on s'aperçoit sans surprise que ce sont celles signées par Lennon : "Nobody told me", "Borrowed time", le touchant "Grow old with me" et "Every man has a woman who loves him". Le reste est 'l'oeuvre' de Ono : une fantaisie grotesque ("O' sanity"), des roucoulements et miaulements 'arty' ("Sleepless night", "Your hands") ou des banalités chantées comme un pied ("Let me count the ways"). Dans l'ensemble, même si des rythmes sautillants viennent apporter un peu d'air ("forgive me my little flower princess"), la production est généralement trop touffue, avec beaucoup de synthétiseurs, de la variété américaine 70's de studio lourde (beaucoup de monde a tourné, changeant à chaque chanson, 6 guitaristes, 3 bassistes, 3 batteurs...). Les bonus : une interview de John &Yoko de 1980 et la version 'sur le bord de la baignoire' de "I'm stepping out". Rien de bouleversant. Des petits détails viennent une fois de plus renforcer le malaise face à cette femme : son nom seul est orthographié sans majuscules (universelle la dame ?), les compositions de John Lennon sont publiées par leur boite commune Len-Ono, les siennes par la seule sienne (Ono Music). Habituée à non seulement s'approprier leur histoire commune mais à la réécrire (elle a déjà bouleversé l'ordre si précis des chansons lors de la réédition du premier solo de Lennon), elle a ici gommé toutes les dates d'enregistrement et de production (intemporelle la dame ?). Les humains ordinaires restent cois devant tant d'humilité. |
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