| | | par Francois Branchon le 29/02/2004
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| En 1966, Joe Dassin était encore le jeune américain tout juste débarqué en France, guitare en bandoulière, épris de folk américain, une passion qui lui permettait d'interpréter n'importe quel standard de Woody Guthrie ou de Pete Seeger à la demande (l'album "Folk and jazzy", bien que très édulcoré et "markété" variétés par CBS en est une trace). Dassin, bien plus tard, en 1979, tentera de briser l'image du chanteur de variétés pattes d'éph qu'il était devenu en enregistrant "Blue country", un album entier avec Tony Joe White. Sans succès.
Cette année-là en 1966, Dassin pioche chez Lee Hazlewood, un choix plutôt classieux, mais ne rapporte pas un morceau des plus en vue (alors que c'est l'inénarrable inconnue Eileen qui s'attaque chez nous à "These boots are made for walking" crée par Lee et Nancy Sinatra). Non, il porte son choix sur "Not the lovin' kind", et en délivre avec "Pas sentimental" une version douce et déliée, comme tous les autres titres de ce petit Ep où l'on trouve aussi la reprise de "Guantamera" qui fit découvrir aux français ce standard arrangé par Pete Seeger, "Je n'ai que mes mains" ("Poor man's son" des Rockin' Berries) et l'amusant et facile "Bip bip", petit cartoon musical brésilien ("O calhambeque"), crée en anglais par John Loudermilk, dont la maison de disques fera le titre phare. |
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