| | | par Francois Branchon le 01/12/1998
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| Le succès croissant allié à ses étonnantes propriétés d'éponge (tous liquides et le reste) feront que la tronche de Joe Cocker évoluera au fil du temps et des albums, passant du clone de Julien Clerc pubère période "Hair" au parfait homme des bois hirsute et hagard. La fin des années soixante-dix le verra sombrer zombie, et on s'étonne encore qu'il s'en soit sorti en aussi correct état de marche. Une voix tonitruante, qu'on aime ou déteste ! La musique de ses débuts n'est pas la soupe Fm actuelle, mais du bon gros rock blues anglais qui tache, sans le charisme tête à claque d'un Rod Stewart, ni non plus le sens aigu d'écriture d'un Mike Patto. Joe Cocker, bon gros géant vert est beaucoup plus à l'aise sur les compositions des autres, "Feelin' allright" de Traffic, "I shall be released" de Dylan ou "With a little help from my friends" des Beatles.
Selon les goûts, on pensera de cette voix qu'elle propulse ou au contraire qu'elle plombe les morceaux. En revanche, il n'y aura pas débat concernant les musiciens. Joe est encadré de vieux routiers : Jimmy Page, Mike Kelly, Matthew Fisher, Henry McCullough, Stevie Winwood, Tony Visconti... qui tous cachetonnent joyeusement !
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