| | | par Francois Branchon le 01/03/1998
| Morceaux qui Tuent
Moon indigo
But beautiful
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| Il faudra un jour se pencher sur le cas de Philadelphie, pépinière d'organistes : Shirley Scott, Jimmy McGriff, Charles Earland et donc Jimmy Smith, venu à l'instrument sur le tard, sans bagage technique, qui va le révolutionner, choquer un temps les puristes, puis se voir consacrer "Charlie Parker" de l'orgue Hammond. Sur cette sélection de 12 standards, dont 5 furent publiés sur l'album "On the sunny side" (les 7 autres sont des inédits), Jimmy Smith est accompagné par Donald Bailey à la batterie et Kenny Burrell à la guitare. Une entente qu'on ne pourrait imaginer plus parfaite, aussi évidente que le mariage d'un Picodon de la Drôme et d'un Côtes-du-Rhône : fait l'un pour l'autre, idéalement complémentaires, intimement enlacés. Un disque souple, intime et sensuel, dont il est difficile de choisir les meilleurs moments. "Moon indigo" et sa Leslie lancinante, "Little girl blue" en blues parfait ou "But beautiful" qui égale en intensité et simplicité émotionnelles la version de Stan Getz et Bill Evans.
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