| | | par Emmanuel Durocher le 08/06/2007
| Morceaux qui Tuent
Mufty day riots
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| Surprise, dix ans après le split de Carter the Unstoppable Sex Machine, je découvre que la moitié vocale du groupe a sorti six albums sous divers appellations (Jim'Super Stereoworld, James Robert Morisson puis Jim Bob), publiant ainsi un très grand nombre de chansons qui justifie la sortie de ce double Cd best of (le deuxième Cd regroupe des inédits, des B-sides et des remixes plus ou moins inspirés).
L'ancien chanteur de Carter USM demeure un grand adepte des synthés, de la boîte à rythmes, des guitares incisives et de la gouaille joyeuse et revendicatrice mais en prenant de la bouteille, il a mis un peu d'eau dans son vin et un peu moins de whisky dans sa bière, se montrant capable d'insuffler douceur et poésie dans sa musique avec de jolie ballades - "Back to school" ou "Victim" en tête - et des chansons toujours engagées comme le très beau "Mufty day riots". Chassez le naturel, il revient pourtant au galop, le lad un peu insane sait encore commettre un bon nombre d'hymnes fédérateurs un peu ambiance stade de foot qui faisait la force de Carter USM avec "Candy Floss", "Dumb and dumber" ou encore "Young and dumb and full of fun".
Malheureusement Jim Bob n'arrive pas à contourner certains écueils, quand il confond l'hommage et la parodie de Bowie dans "Angelstrike" ou tombe en plein dans les mélodies sirupeuses et mollassonnes ("Bad day", "My name is John (and I want you back)" et quelques autres). Etait-il nécessaire de charger cette rétrospective avec dix-sept morceaux (sans compter le deuxième Cd), le Britannique est prolifique mais sur certains morceaux le niveau musical impose ses limites, les riffs sont plutôt squelettiques et le synthé s'excite inutilement, l'originalité du personnage se fond dans la normalité et l'inventivité commence à faire défaut.
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