| | | par Francois Branchon le 23/03/2000
| Morceaux qui Tuent
La ballade des pendus
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| Jean Mouchès, pianiste et ancien enseignant landais, conclue avec cet album une tétralogie animalière initiée en 1988 ("Tango chevalin", "En descendant du singe" et "La malédiction du caméléon"). Ses textes mélangent humour poétique, art de vivre, tendresse et esprit non aligné, dans la bonne tradition libertaire et ses musiques jonglent entre country à la française ("La vraie vie", le souriant "Corbillards"), Marie-Paule Belle au masculin ("Fantaisie en rose et gris"), petites virées dans le blues ("Statues, la nuit", "Marchera-ce fort ?") ou mise en musique casse-gueule de chef d'œuvre, ici une "Ballade des pendus" de François Villon particulièrement réussie et jouissive, qu'il accompagne seul d'une guitare acoustique nerveuse.
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