| | | par Christophe Nicolaïdis le 01/05/2000
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| Ceux qui aiment le rap 'rebelle' qui se résume à 'fuck', 'asshole' ou 'shit' seront comblés par cette 'poésie' de la rue emplie des poncifs du genre, les autres ont déjà passé leur chemin... Des intermèdes minables (baston, machisme et business crapuleux), des titres qui prônent une attitude de violence omniprésente (peace disc ?), un propos radical qui ne donne aucune solution (c'est le constat qui domine le rap, surtout ne pas apporter de solutions, ça tuerait le marché!). Ice Cube s'est construit sur le modèle du pseudo incorruptible (figure du rap commercial quand même ! ) et NWA ("Nigger with attitude" son premier groupe), bien que ramassis de "bad boys" savait au moins faire swinguer quelques titres (le hit "Express yourself"). Le genre "Gangsta rap" traite d'un quotidien difficile où l'attitude prime avant tout. Le livret énumère le catalogue du "produit Ice Cube" (cinéma, vidéos, disques des "amis", discographie...) accompagné d'une logorrhée autosatisfaite ("Ice Cube c'est moi et je suis le meilleur!") assez fatigante ! Musicalement c'est faible, les tempos sont souvent identiques, le phrasé linéaire et les sons plus proche d'un MC Hammer façon rap us des années 80 ou d'un sous "G. Funk" (genre popularisé par Snoop Doggy Dog ou Warren G). Une musique de mac avec la 'grosse sono dans la bagnole'. Sans intérêt. |
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