En 1973, quand le Jefferson Starship
tente pesamment de redécoller, Hot Tuna, déjà fort de quatre
excellents albums à l'emblème du blues cuisiné à toutes les
sauces, se paye une cure de jouvence en adoptant la formule énergique
du trio, Kaukonen et Casady abandonnant le violon superflu de Papa
John Creach (qui filera dans le Starship) et remplaçant le peu
dynamique batteur Sammy Piazza par le plus énervé Bob Steeler. Sous
cette formation, Hot Tuna produira une tonique trilogie ("America's
choice", "Yellow fever" et "Hoppkorv")
conclue par le double live "Double dose" en 1978. C'est
curieusement sur le label de réédition anglais Esoteric,
d'ordinaire dévolu au rock progressif, qu'atterrissent les
rééditions de deux d'entre eux.
HOT TUNA Sunrise Dance with the Devil (Audio seul)
Et pour le plaisir, Hot Tuna en 2011, où quand une basse Gibson s'envole (ou plutôt sa récente copie Epiphone, signée... Casady)