| | | par Francois Branchon le 01/03/1998
| Morceaux qui Tuent Si tu m'aimes encore
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| Grâce à cette collection "L'original", le gigantesque fonds de catalogue Universal (Barclay, Riviera, Philips, Polydor....) est enfin réhabilité au travers de rééditions soignées, remastérisées en 20 bits et présentés en digipack reproduisant les pochettes et contenus des albums originaux. En premier lieu, amende honorable: dans la chronique du coffret Polnareff ("Les premières années"), il est fait cas des quelques chanteurs des sixties qui écrivaient et composaient eux-mêmes leurs chansons : Jacques Dutronc, Francoise Hardy, Antoine... Il est impardonnable d'avoir oublié Nino Ferrer. Sa période Barclay-Riviera est très riche, mais hélas, encore trop partiellement rééditée. Il manquait notamment en Cd le fulgurant "Si tu m'aimes encore", version française de "It's a man's man's man's world" ! Un pari plutôt fou que d'oser s'attaquer à James Brown, et le réussir avec ce brio : chapeau bas Monsieur Ferrer ! Cette reprise n'existe qu'en version live, enregistrée avec ces 10 autres titres au club Embassy de Dijon en 1966, où Nino Ferrer fait montre d'une présence impressionnante. Une rythmique en béton, un orgue Hammond B3 et son inévitable copine madame Leslie, trois cuivres (dont le saxophoniste Michel Gaucher), Jean Musy au piano et roulez ! Le set débute avec "Je voudrais être noir" qui d'emblée donne le ton et compte entre autres perles "C'est irréparable" et le jouissif "Madame Robert", vous savez, celle dont le beau-frère est pilote de dirigeable sur la ligne Abidjan-Sydney ! |
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