| | | par Emmanuel Durocher le 12/05/2008
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| Les Hellogoodbye pourraient très bien (au premier abord) être français : pop sucrée à la Tahiti 80, mélange de voix vocoderisées à la mode Daft Punk et mélodies raffinées comme chez Phoenix. Pourtant le quatuor arrive directement de Long Beach, Californie, ce qui s'entend (par la suite) au fil des nombreuses plages ensoleillées de "Zombies ! Aliens ! Vampires ! Dinosaurs !" mais aussi des titres beaucoup plus power pop ("Stuck to you", "Figures A and B (means you and me)") sans oublier quelques influences directement reconnaissables : la basse de Peter Hook sur "Here (in your arms)" et la mélodie de "Two weeks in Hawaii" pompée sur les Smashing Pumpkins".
Ce premier album au nom de série Z, qui s'était bien vendu outre-Atlantique à sa sortie en 2006, est présenté dans une version augmentée d'inédits et de lives. Le succès peut s'expliquer avec les textes faciles (très fleur bleue), des mélodies accrocheuses, un chanteur à la voix aguicheuse et quelques sonorités racoleuses. La première partie du disque tient bien la route grâce à certains morceaux phares ("All of your love", "Here (in your arms)", "Oh, it's love"), déjà entendus mille fois mais dont l'écoute reste agréable. Une formule qui s'essouffle sur la seconde moitié avec une forte tendance à vouloir recruter trop large sur les campus universitaires (le groupe aurait plus de 700 000 amis sur Myspace, c'est dire !). Ces écarts stylistiques peinent à convaincre et déroutent finalement.
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