| | | par Emmanuel Durocher le 11/11/2007
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| En activité depuis dix ans, le groupe francilien au patronyme mystérieux sort (enfin) son premier album après un EP remarqué et pas mal de scène. Le titre aux accents nosfelliens annonce la couleur : dix chansons aux ambiances à la fois dark et fantasmagoriques dont l'influence se devine aussi bien chez Tim Burton que Miyazaki, The Mission, Placebo ou encore Divine Comedy.
Goo Goo Blown (le bonhomme) détient un répertoire et un vocabulaire musical assez hétéroclite se permettant des écarts qui peuvent autant étonner qu'irriter. Alternant entre morceaux durs dans lesquels des riffs violents provoquent des spasmes aux violons sur fond de voix caverneuses ("I've got my own private killing company for assisted suicides", "Subaquachaotik warriors") et d'autres plus calmes où les arpèges cristallins ont parfois du mal à cacher un aspect mielleux ("Les anges sont de fausses blondes").
"Devilish fantaZiäh" est une tentative de renouvellement dans le landerneau du rock, les réussites y côtoient les échecs. Bizarrerie musicale anecdotique ou point de départ hésitant mais prometteur ? |
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