| | | par Anton Makassar le 19/12/1999
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| Trois albums dans le passé (deux excellents et un raté) sortis dans une indifférence générale d'autant plus surprenante qu'un Beck était dans le même temps porté (exagérément ?) au pinacle. N'y aurait-il pas assez de place pour deux ? G. Love mélange vocaux le plus souvent rappés, guitare acoustique, accompagnement minimal (un contrebassiste et un batteur venus du jazz) et inspiration funky. "Philadelphonic" est de cette veine décharnée et désarticulée, comme si les Violent Femmes jouaient assis une musique soul. Des influences venues de la Jamaïque des sixties viennent parfumer l'album ("Kick drum", "Honor and harmony"). Son problème tient d'une inspiration qui va et vient : quand elle fait défaut, G. Love est vite fatigant, mais quand elle est là, sur "Love", "Numbers", "Dreamin'", "Kick drum" ou "Gimme some lovin'" (sans rapport avec le morceau de Spencer Davis Group), alors il est à découvrir. |
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