| | | par Arno Casalis le 26/06/2002
| Morceaux qui Tuent
Où est la France ?
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| Pour situer ce "Carnet de déroutes", il faut parler de son contexte. Connu comme chanteur des Béruriers Noirs et de Molodoï, François Béru est parti en Asie, une de ces contrées qui change le punk le plus endurci en contemplatif béat. François n'a semble-t-il pas échappé pas à la règle, même cause, même punition. Mais là où est son mérite, est de livrer avec ce disque la clé de ce cheminement par vent d'Est, montrant qu'il s'agit 'd'évolution' et non de 'transformation'. Selon lui, l'esprit punk qui fut le sien pendant tant d'années n'a pas quitté son fort intérieur, et de fait, on retrouve la simplicité du punk dans ces chansons acoustico-rock sur lesquelles se posent des paroles moins directes mais plus poétiques. Et la description de cette autre culture nous renvoie finalement à la nôtre, et la contestation est ainsi plus subtile. La voix de François Béru est unique, reconnaissable entres mille. On aime ou pas, mais on sait que c'est lui et ses textes pleins de vécu témoignent que ces pays transforment bien le punk le plus endurci.
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