| | | par Francois Branchon le 01/02/1999
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| Le rythme, la mélodie et l'échelle pentatonique d'un côté, l'expression de la spiritualité africaine de l'autre sont les deux fondements de l'afro-beat selon Fela "Anikulapo" Kuti, un courant musical qui aurait pu disparaître en août 1997 à la mort du musicien. Fela fut le gourou de cet afro-beat et le mythique opposant au pouvoir nigérian, dictature militaire qui ne lui épargna rien. Fort heureusement, il a eu le temps d'en transmettre l'essentiel, musicalement comme spirituellement, à son fils naturel Femi. Celui-ci s'est engagé sur la même voie que lui, choisissant de réveiller les consciences par la musique en dénonçant les persécutions au son des percussions, et au delà de la musique, en perpétuant l'engagement politique par la création du Mass (mouvement africain contre l'esclavage), espérant opérer dans la paix les changements politiques qui s'imposent, au Nigeria comme dans le reste de l'Afrique. On ne retrouve pas chez Femi la fureur des albums de Fela. Le son y est plus lisse, la musique plus "dance" que "transe". L'album est cependant très agréable à écouter.
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