| | | par Francois Branchon le 26/02/2010
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| Le second album de Fat Mattress prolonge le mystère (annexe) du premier, Mitch Mitchell, ex-batteur d'Hendrix est viré du groupe qu'il a formé avec le bassiste Noël Redding (toujours à la seconde guitare ici). On ne remarque guère l'absence de ses percussions, mais l'ambiance a sensiblement changé, la paisible pop ("Childhood dream", "Leafy lanes", "Roamin") s'effaçant trop souvent devant un "progressisme" affirmé, et pour tout dire assez vite fatigant ("The storm", "Anyway you want", "She", "People") ou la banalité ("Naturally"). Dommage.
Devant l'échec commercial et le split, un troisième album sur les rails et en partie enregistré ne sortira même pas. Esoteric en propose ici en bonus les six titres, dont aucun ne suscite le moindre regret. Dans le genre gros riffs polis et creux, Bad Company fera beaucoup mieux quelque temps plus tard.
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