On ne dira jamais assez de bien
d'Esther Phillips, prodigieuse chanteuse de rhythm and blues, à la
voix cassée et puissante, élégante, un mix d'Aretha Franklin et
de Shirley Bassey, à la trajectoire parsemée de drames - contaminée
par l'alcool et la dope dès l'adolescence au fond du bus de tournée
de Johnny Otis lorsqu'elle est, à 16 ans, une de ses choristes
prodige.
Une trajectoire qui dès lors ne sera jamais limpide
ni droite, de petits succès en cures de désintox, pour s'achever à
53 ans en 1984, le corps à bout.
"From a whisper to a
scream" est de 1971, son premier album pour le label Kudu. Fortement bluesy, il
marque son retour après quelques années d'absence et une période
Atlantic plus easy listening que charpentée. Accompagnée
d'excellents musiciens de session (les guitaristes Eric Gale ou
Cornell Dupree, futur habitué de Bill Withers), Esther reprend - "Home
is where the hatred is" de Gil-Scott Heron - ou signe ses
propres chansons, dans lesquelles elle ne fait pas mystère de ses
addictions.
Nominé aux Grammy awards comme meilleur album de
rhythm and blues de l'année 71, il frôle la victoire, remportée
par Aretha Franklin. Celle-ci déclarera qu'Esther le méritait plus
qu'elle et lui remettra son prix. Classe.
ESTHER PHILLIPS That's all right with me (Audio seul)
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Is Where The Hatred Is ouvre l’album : avec cette reprise de Gil
Scott-Heron - See more at:
http://www.dailymars.net/music-mini-review-esther-phillips-from-a-whisper-to-a-scream-expanded-edition-soul-music-recordscherry-red/#sthash.UfNDfjXF.dpuf
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