| | | par Adrien Foch-Savoie le 13/07/2016
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| Dernier album d'Esther Phillips pour le label Kudu, "Capricorn princess" parait en 1976, et malgré son ADN jazz, le label, ici producteur, via son boss fondateur Creed Taylor, ne peut s'empêcher, malgré les pointures habituelles (Ralph
MacDonald, Brecker Brothers, Eric Gale, Steve Gadd...), de dériver vers le son du moment, le disco, alors sur le point d'exploser planétairement. Et dès les premières notes de "Magic's in the air" on craint le pire : une belle soul autrefois puissante empêtrée dans des rythmes lassants et des basses ultra-métalliques. Reste bien sûr la voix, toujours aussi émotionnelle et sensuelle. Par la suite, quelques titres, plus ouvertement funk ("Boy, i really tied one on", "Higher & higher") ou lascifs ("Candy", "A beautiful friendship") sauvent la mise . Pour amateurs invétérés...
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