| | | par Francois Branchon le 01/12/1998
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| A ses débuts, à New York, le songwriter aux longs cheveux blonds signa de prodigieux albums ("Lost generation", "Night lights"...) qui le hissaient à la hauteur des grandes gloires de la grosse pomme, du Velvet Underground (dont il rédigea les notes de pochette du "live 69") aux Modern Lovers de Jonathan Richman. Le problème de Murphy est simplement qu'il ne sut ou ne put pas accrocher le bon wagon et resta en marge du succès. Depuis près de quinze ans, il habite Paris, où recueilli par le bon samaritain des losers New Rose (devenu Last Call), il publie régulièrement son petit album. Celui-ci est dans la lignée, ni révolutionnaire ni anodin, plein de sensibilité et de justesse, sobre et sans reproche. |
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