| | | par Francois Branchon le 26/05/2002
| Morceaux qui Tuent
Novocaine for the soul
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| Ne cherchez pas les guitares saturées à fond. Ne cherchez pas un chanteur essayant de battre des records de décibels. Ne cherchez rien. Il n'y a rien a chercher. Il faut juste se laisser porter par les mélodies et fermer les yeux. Ambiance piano-bar. Une voix légèrement éraillée sur deux trois notes de guitare, une batterie qui ne fait pas que le rythme et des lignes de basses coulées, parfois jazzy. De temps en temps un peu de piano. Et rien d'autre. Ni rock, ni pop, ni blues. Un chanteur qui semble porter le poids du monde sur ses épaules mais qui trouve quand même le temps de faire quelques sourires, quelques clins d'œil. C'est un disque pour la paix de l'âme, une drogue pour les sens qui s'envolent, "Novocaine for the soul", qui pleurent, "Not ready yet", qui prient, "Flower" et respirent, "My beloved monster". "Beautiful freak" c'est mélancolique, c'est triste, c'est rêveur. C'est Eels.
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