| | | par Olivier Santraine le 26/09/2001
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| Ed Harcourt a beaucoup de choses pour lui. Une gueule d'ange, une voix sucrée, des chansons et des mélodies plein les tiroirs, la jeunesse (24 ans), une maison de disques très respectable (Heavenly Records)... De plus, trois bonnes fées se sont penchées sur son premier album : Tim Holmes (Death In Vegas), Gil Norton (ex producteur des Pixies) et David Fridmann (Flaming Lips) pour en faire un conte où le beau songwriter ténébreux va briser le coeur des frêles demoiselles. Le problème, c'est que c'est aussi ennuyeux que chez Walt Disney. Un beau gâchis que ces très beaux "Something in my eyes" et "Beneath the heart of darkness" par exemple, étouffés par l'instrumentation et la production (une liste d'instruments et d'intervenants interminable). La maladie est connue, les albums de Joseph Arthur souffrent de la même. On rêve de ce jeune homme seul, au piano ou à la guitare, et là ces chansons se déploieraient majestueusement (comme celles de Joseph Arthur d'ailleurs). Il y en a marre de cette sur-production actuelle (de Radiohead à Dido en passant par Björk), il est temps de revenir à plus de simplicité et plus de rock & roll. Punk is not dead, merde ! |
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