| | | par Christian Tranchier le 30/09/2000
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| Ca commençait si bien avant que les choses ne se gâtent ! D'entré de jeu, avec l'entêtant techno-pop "Turning on", traversé de sons de bolides de course, et le trashy-pop-punk "Telstar recovery" (ou Blondie déchaînée sous au moins dix acides), Echoby, alias Richard Warren (ex-Hybrids), gagne nos faveurs et récidive dans le joyeux melting-pot musical, six mois seulement après son "Volume 1". Cette fois encore, le musicien ne souhaite pas se limiter à un seul genre et ratisse large. Toujours autant de diversité, pas de frontière manichéenne définie entre le rock, la pop, la techno, le dub, l'électronica, l'ambient. Apparemment, Echoboy se rêverait volontiers comme un croisement idéal de Kraftwerk, Primal Scream et Stereolab. Il a à coeur de lier différents courants musicaux ou/et de s'essayer à ceux-ci. Une volonté d'hétérogénéité à toute épreuve et une curiosité enthousiaste pour explorer tous les domaines pré-cités. C'est tout à son honneur. Mais, toute bonne chose a une fin. Le toc new-age "Siobhan" annonce la teneur des titres suivants : insipides. Il ne faudrait pas confondre musique expérimentale éclairée et bidouillages gadgets approximatifs et brouillons. Pourquoi ces longues, très longues plages instrumentales ponctuées de bruits et de sons extraterrestres anecdotiques, redondants, sans intérêt. De la poudre aux yeux pour combler une vacuité certaine. "Circulation" et "High pitch needs" clôturent et rattrapent de bien mince justesse cette déception auditive. "Volume 2": seulement un furtif égarement ? Please pas de "Volume 3" de cette sorte ! |
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