| | | par Francois Branchon le 04/09/1999
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| Un ouragan de photos, posées et travaillées, ornent chaque centimètre disponible de cette production et mettent en scène la "sublime" Diana Krall (sur le Cd, sous le Cd, la pochette, le livret, ne manque que la tranche...)
Toutes les tenues de sa garde-robe y passent, comme symboles évidemment miroirs de ses états d'âme : Barbie nordique de pub pour cigarettes de luxe ou les yeux perdus sur le sable face aux flots déchaînés, un matin d'automne, façon Claire Chazal à la fenêtre du manoir normand angoissée par le retard du facteur apportant le Fig-Mag du week-end...
Le marketing de cette artiste vend une image, un stéréotype destiné à émoustiller les mâles et se fout pas mal de la chanteuse comme de la pianiste. Mais il est à constater que la femme Diana Krall semble jouer ce jeu-là sans contrainte apparente. De quoi jeter une ombre assez large sur un personnage à la crédibilité artistique reconnue (la musicienne est de valeur, la pianiste de qualité et la chanteuse bien honorable)... |
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