| | | par Frédéric Joussemet le 30/01/2002
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| En décembre 1993, l'ancien leader de Japan David Sylvian et l'ex-guitariste et âme de King Crimson Robert Fripp, accompagnés de leur rythmique satellite, donnèrent une série de concerts qu'ils enregistrèrent. Question : à quoi bon ? Essoufflé par un son synthétique et une virtuosité puérile, le hard-funk proposé et délayé sur douze titres ne fait jamais illusion. Plan par plan, une rythmique ambiance 80's et des guitares qui s'endorment sur des solos insensibles, à la saturation trop maîtrisée pour mouvoir et émouvoir quoi et qui que ce soit. De cliché en cliché, les pires heures du rock progressif ressurgissent, ce sous l'égide - légitime colère - d'un des rares dinosaures de l'époque à s'en être sorti (Fripp). |
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