| | | par Francois Branchon le 01/07/1997
| Morceaux qui Tuent Deep into it
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| Avec Darell Nulisch au chant, Ronnie Earl et Duke Levine aux guitares et Mark Kazanoff au sax ténor, on est sur le terrain connu du blues de Boston, familier du label Tone-Cool. David Maxwell débarque en France de cette galaxie avec une auréole immense au dessus de sa dégaine à la Doctor John : "Maxwell joue le blues COMME on doit le jouer" dit de lui en effet John Lee Hooker! Diantre ! Ventre saint gris! Palsembleu! Dieu serait-il parmi nous ? Alors, s'immerger au plus vite dans "Honky tonk train" pour réaliser qu'effectivement David Maxwell est un ahuri du clavier, un secoué de l'orgue Hammond et que s'il porte un nom qui ici n'évoque que la qualité filtre, le monsieur eut pour pote feu Alan Wilson, l'âme de Canned Heat, et il fut des backing bands de Bonnie Raitt, Freddie King et James Cotton ! Quant à cet album, en bonne galette blues, il alterne des tempos rapides et de splendides lents comme ce "Deep into it", prétexte à une démonstration duo entre le piano et le guitariste Ronnie Earl. Décapant. |
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