| | | par Francois Branchon le 13/11/2008
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| Aux côtés du ténébreux Waters, du discret Wright et du rigolard Mason, David Gilmour était le Pink Floyd gentil et appliqué. Pas forcément transcendant et à l'opposé de son prédécesseur Syd "barré" Barrett (qu'il maternera toutefois pour son deuxième album solo), Gilmour balise les chansons du Floyd de ses guitares et de ses vocaux, remettant le groupe sur des pieds à peu près stables. Et aujourd'hui, au contraire du répugnant individu qu'est devenu Waters (cf le film "A technicolor dream"), il ne viendrait pas à l'idée de Gilmour de renier son passé floydien, encore moins de cracher à la gueule de ces "pauvres défoncés", ce public d'hier et (toujours en partie) celui d'aujourd'hui.
Pour ce concert donné au stade de Gdansk en Pologne à l'été 2006, DG reprend, avec le Baltic Philharmonic Orchestra, l'intégralité de son album "On an island" de 2006, une douzaine de titres du Floyd (les siens), notamment "Fat old sun" (avec une lumineuse pedal-steel), "Comfortably numb" (et d'aériennes envolées de guitare de Phil Manzanera) et "Echoes" (augmenté de deux bonnes minutes), "Astronomy domine" en hommage à Barrett, et un "Shine on you crazy diamond" en duo dépouillé de Gilmour et sa guitare avec le piano triste du regretté Rick Wright, fidèle accompagnateur de Gilmour pour ses concerts.
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