| | | par Oli le 17/12/2000
| Morceaux qui Tuent Suicide is painless (Marilyn Manson)
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| Blair Witch project, LE film sensation, le film underground-référence, et ce qui n'était qu'un projet "Do it yourself" est devenu une monstrueuse machine américaine à dollars. Résultat : une suite, dont la promo assassine proprement l'esprit des créateurs. Et comme tout bon blockbuster qui se respecte, la promo-merchandising passe par "le Cd du film", où le choix des artistes est laissé à sieur Marilyn Manson, l'ennemi N°1 des américains bien pensants. Inutile de chercher les morceaux dans la musique du film, ça ne sert à rien, c'est une compil' de trucs sympas regroupés par Brian Warner.
Alors pour ouvrir les débats, autant se faire plaisir et laisser ça à Godhead, le poulain de l'antéchrist superstar, premier groupe signé sur son label Post-Human Records. C'est glam-métal-indus comme il faut, après Orgy et Disturbed, voilà Godhead, la fin de la hype est proche... Le métal-indus de notre sauveur crucifié de service est également présent avec le titre de Rob Zombie qui donne l'impression de reprendre Treponem Pal... Manson lui s'attaque à une cover, seul inédit de l'album et presque seul intérêt, "Suicide is painless" était déjà sur la Bof de MASH (le remake), cette version assez gothique, au piano, est sublimissime ! A côté de ça, on a du bon rock des familles avec Tommi Lommi (le revenant), Nickelback, Queen Of The Stone Age qui fourguent un de leurs plus mauvais titres et UPO qui s'évertue à copier Creed sans le même succès... C'est pauvre ! On trouve aussi du métal très tendance avec POD qui malgré un bon début suicide son morceau avec un rap inopiné, un titre assez basique des Slaves On Dope, un At The Drive-In peu inspiré, du System Of A Down dérangeant et (quand même) un très bon Project' 86 dont le chant clair et juste les place comme la sensation underground Us de l'an 2000. Si on passe sur le gangsta-rap de Steacknikfe, il reste deux pistes pop, celle de Death In Vegas qui parvient à être chiant alors que ce n'est pas leur habitude et Elastica qui n'a jamais séduit les foules.
Comme toutes les compil' pour le ciné, l'intérêt se trouve dans les inédits (pour les fans) et la découverte hasardeuse de bons petits groupes (pour les courageux). |
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