| | | par Elhadi Bensalem le 24/06/2007
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| On se demande bien ce qui cloche avec les filles de chez nous, les Emilie Simon, Camille, Anaïs et autres Claire Diterzi, toutes étrangement accompagnées de ce petit joujou très à la mode, le bien nommé sampler. Au jeu du "Paris en bouteille", on devine que si ce gadget n'avait pas été inventé pour ces demoiselles, elles auraient sûrement embrassé de belles carrières de secrétaires comptables.
La dite Erzi, qui nous a dernièrement gratifié d'une sympathique BO western jambon beurre, qui doit tout à Neil Young et presque rien à Ennio Morricone, avait déjà mis le couvert en solo avec ce "Boucle". Un titre qui sied parfaitement aux obsessions féminines du moment (le sample, le sample, le sample). Maniérisme froid à tous les étages, chœurs synthétiques et bien sûr, boucles épileptiques qui caractérisent un univers Björkien surjoué. Quant elle ne se perd pas à entretenir des clichés de touristes allemands ("Princesse arabe"), la demoiselle peut offrir de bons moments : "Elle est du soir" ou bien "Sombre dimanche" et ses jolis chœurs lyriques. S'il fallait être vraiment vache et n'épingler qu'une seule chanson dans cet album un peu ennuyeux : "Sur le pont d'Avignon", titre qui louche dangereusement sur le traditionnel paillard "La bite à Dudule". Celui là a eu au moins le mérite de nous faire rire. Dommage pour une artiste qu'on imagine sincère.
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