| | | par Oli le 29/12/2001
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| Golden State est le quatrième album de Bush qui après l'échec rencontré avec le précédent, "The science of things", est revenu à un rock sans fioritures électroniques. Ici, la guitare joue bien plus chaudement ce qui aurait pu être le fait - électronique - d'une machine (comme l'intro de "Solutions") et quand Nigel Pulsford lâche son bras et ses accords distordus, on revient près de dix ans en arrière, c'est pourquoi Bush est aujourd'hui célèbre. Des lignes de chant simplistes et percutantes, des accords qui ne choquent pas, des rythmes précis, tout est propre, lisse, arrondi, soyeux et en même temps lourd et incisif. Ça a tout du grunge mais c'est propre, à la différence de certaines autres productions... Pour ceux qui aiment chantonner (sans pour autant connaître les paroles !), il y a "Superman", "Fugitive" ou "Float". Pour les amateurs de douces berceuses, il y a "Inflatable" et "Out of this world", deux titres à l'atmosphère très lourde, très pesante, aussi pessimiste que les autres dans les textes mais au tempo ralenti, ce qui fait penser à l'album précédent. A l’opposé de ces plages reposantes, Bush peut aussi être très vindicatif et agressif, a-t-il d'ailleurs jamais été aussi violent que sur "Reasons" ou "My engine is with you", ces morceaux crachés à la face de ceux qui le pensaient endormi par le succès. Bush sert avec "Golden State" une sorte de 'best of' de son savoir faire et de sa carrière, tout cela dans le même album. Il a enfin trouvé l’équilibre entre ses aspirations et l’époque, espérons qu'il y reste.
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