| | | par Francois Branchon le 22/09/1999
| Morceaux qui Tuent Desolation row Like a rolling stone Ballad of a thin man
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| Le grand Bob fait en 1965 avec "Highway 61 revisited" d'une pierre (qui roule) deux coups, abandon de sa part des strictes frontières des racines folk et révolution dans le monde gentil de la pop music avec l'introduction du sens et de l'engagement politique dans les paroles. Jusque là, les singles étaient formatés aux 2 minutes 30 réglementaires des radios, Dylan va squatter les ondes avec les six longues minutes de "Like a rolling stone", une des meilleures chansons de rock jamais enregistrées. Le reste de l'album est tout aussi radical, dans son imagerie comme dans son atmosphère, avec des chef d'uvres du nom de "Desolation row" (à la célèbre intro : "They're selling postcards from the hanging"/"Ils vendaient des cartes postales de la pendaison"!), "Ballad of a thin man", "Just like a Tom Thumb's blues", "Queen Jane approximately"... on pourrait tous les citer. "Highway 61 revisited" est un album accompli, peut-être le meilleur de Dylan, posant les fondations de "Blonde on blonde", le double album qui va suivre, autre chef d'uvre qui n'aurait sûrement pas connu un aussi grand destin sans cette mise en bouche/avant-garde. En 1965, Dylan ouvre les portes à grands coups de latte et le fracas en résonne encore... Something is happening here, but you don't know what it is... n'est-ce pas Mister Jones ? |
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