| | | par Francois Branchon le 15/10/1999
| Morceaux qui Tuent Forgiven
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| Ben Harper a changé de statut, échappé d'une niche underground où il était l'idole d'un clan d'inconditionnels, admiratifs des compositions et de ce jeu de guitare slide, si puissant et craquant, contribution centrale à la densité de sa musique. Habitué depuis aux tournées internationales devant des publics nécessairement plus centristes (premières parties des Fugees ou de Marilyn Manson), Ben Harper a arrondi les angles. Il reste de grands moments : la grâce quasi divine de "Forgiven", l'intensité noire de "Less" et ses paroles un rien dépressives ("If you're happy with nothing, you'll be happy with me") ou le charme discret de "Steal my kisses", mais ce n'est pas son meilleur album et il donne parfois la désagréable impression de ressusciter Cat Stevens ("Two hands of a prayer"). |
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