| | | par Rodrigue Ducourant le 01/04/1999
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| La moitié du joli moteur quatre temps d'Ollano, ça fait Bang Bang, alias Xavier Jamaux. La pochette est bien jolie jolie, voir tendance-hype-fashion-buzz-buzz, il faut le dire. Ok ok pour le flacon, mais l'ivresse monsieur dans tout ça, hein ? Baah là, ça se gâte un peu... Monsieur Jamaux aime la répétition ("Bang bang" , "Je t'aime je t'aime", "Murmur", "Tchin tchin", "Bye bye blues"), aime aussi certainement Portishead et GusGus, et voudrait faire chanter ses guests guests à la méthode Gainsbourg, et là on dit bien sûr d'accord d'accord ! Mais monsieur Jamaux a concédé la répétition au répétitif, et la nudité rachitique de ses simples samples renvoie les belles promesses mélodiques à la triste réalité des musiques d'ambiance, aux rayons tapisserie pour soirée trendy, et là, pas glop pas glop ! Pire, si on commence l'album avec l'acceptable "Two fingers" (avec notre ami aphone Jay Jay yee !), on doit (pour le minimum syndical des dix titres ? ) se coltiner sa version instrumentale : au vol au vol ! Oublions la réanimation échouée d'un Garry Christian (des Christians) sur un "Believe" qui laisse septique : bof bof ! Oublions la reprise con con du thème de la série "Le prisonnier", si si il le faut, sinon Patrick McGoohan va faire salement la gueule ! Et revenons plutôt sur un gracieux "Murmur" ou un "Without you" inséparable (quand le jeune homme veut faire réellement du beau, c'est pas chiqué chiqué). Oublions ce faux album, vrai maxi Cd (vraiment vraiment) et disons-nous que si c'est un pétard mouillé, ce n'est que partie remise et que la prochaine fois, Bang Bang balancera la poudre, pas celle aux yeux ou d'escampette, mais celle qui nous enverra tous en l'air pour de bon. Ps : Boss, j'ai pas terminé par "pouet pouet" ou "prout prout", comme promis... |
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