| | | par Oli le 17/12/2000
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| Amen est une des "choses" de Ross Robinson, le créateur de style et révolutionnaire du métal enregistreur du premier album de KoRn. Pour tirer plus de profits de sa renommée grandissante, il a créé son propre label et s'est séparé - par presse interposée - de ses premiers poulains pour en former d'autres. Amen est de ceux-ci, qui devraient à leur tour révolutionner le monde, avec un son nouveau, et encore plus de violence, et tout ça... bref tout ce qui plaît aux Américains (d'ailleurs avec un nom comme Amen et des titres aussi provocateurs que "We have come for your parents", on sent bien poindre la rage du casseur...). Mais patatras, au lieu de se retrouver avec une nouveauté dans les enceintes, on n'a droit qu'à une version revisitée du punk des 60's et 70's. Les Stooges, Clash et autres Pistols se reconnaîtront sans peine dans les riffs speedés d'Amen et le chant d'un Casey Chaos qui n'a pas pris ce pseudo pour rien. A l'Ouest de l'Atlantique, rien de nouveau donc, sauf pour les kids en mal de contre-culture et d'anti-puritanisme primaire et non réfléchi (sauf du point de vue marketing...). Le "CK Killer" qui entâme l'album le résume rapidement, les 13 autres titres ne changeront pas d'un iota, les rythmiques sont basiques, les riffs sont punkisants, le son n'est pas très propre, après 3-4 titres on en a déjà marre. "Dead on the bible" apporte un semblant de mélodie mais à quoi bon, au milieu d'une telle bouillie... Certes, il y a de l'énergie, ça joue vite, ça frappe fort sur les fûts et ça gueule mais merde, les amerloques vont quand même pas nous faire un remake sauce métal du punk des familles !!! avec un groupe comme Therapy ?, la récupération de ce même esprit allié à un son nouveau avait créé quelque chose d'intéressant. Ici, avec Amen, la mayonnaise a du mal en prendre. Mais les jeunes ricains qui auront acheté l'album en signe de rébellion s'éclateront dessus sans s'imaginer que tout cela date de 30 ans déjà... Et comme l'imitation ne vaut jamais l'original, revisitez le père Iggy pour des sermons un peu plus vécus que celui de ces gamins. Ite missa est. |
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