Exit Martin Hannett, exit Simon Topping : ACR deuxième période est beaucoup plus ligne claire, intégrant un joueur de saxophone (Tony Quigley). C'est Jeremy Kerr, déjà titulaire de la guitare basse, qui se charge du chant, sans beaucoup de charisme (on pourrait là encore, comparer à Joy Division --> New Order). Mixé bien plus en avant, il joue un peu le repoussoir. ACR a conservé quelques fondamentaux, dont le son gras de la basse et la rythmique implacable du batteur Donald Johnson, mais un côté artificiel, aujourd'hui daté, supplante la mécanique quasi-militaire des débuts. Le meilleur se niche dans les instrumentaux, "Mickey way", et surtout le brésilien carnavalesque "Si firmi o grido" qui ferme la marche.