| | | par Oli le 27/10/2003
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| Son groupe 7tone plus ou moins dissous, Greg Costacurta est resté à la barre, a signé avec le label Electro Dark et lalbum est finalement sorti, un peu plus tard que prévu, 14 titres très personnels sous le nom de "La science des fous". Un album que tout amateur d'ambiances industrielles malsaines se doit d'écouter, mais pas seul la nuit, une heure de musique qui rappelle Sisygmanbis et qui pourrait très bien servir de bande son au prochain Tetsuo...
Ça commence pourtant doucement avec "Infra norme", mais ce n'est qu'une intro, les choses dangereuses débutent vraiment avec le matraquage machinal d'"Egowedding", riff de guitare traînant, nappe de synthé hurlant, virevolte sonique, sombre voix filtrée peu rassurante, jeune fille samplée affolée, tension binaire, voilà le gros du menu de "La science des fous". L'album forme un tout, et la séparation des pistes ressemble un peu à un chapitrage, atmosphères et transitions se succèdent sans que l'on puisse dire lesquelles sont les plus stressantes, les quelques douces voix ("Daudi i slottet tar oss", "Half") non trafiquées qui se posent de ci de là ne font qu'accroître la méfiance, on reste sur nos gardes sans savoir ce qu'il va nous arriver... Pourtant les tempos ne sont pas oppressants, ils sont très mesurés, très lents, très discrets, l'attaque "Egowedding" sera finalement le seul assaut sonore d'envergure, comme si le morceau n'était là que pour nous aiguiser les sens et surveiller les moindres mouvements de l'album.
Au final, ce 7tone là n'agresse plus l'auditeur, il le laisse juste dans l'expectative d'une nouvelle déflagration métal qui ne reviendra plus, et c'est terriblement efficace
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